Ecran de recherche Google

Référencement naturel : comment faire pour optimiser ses contenus sans être un pro ?

Le référencement naturel, Search Engine Optimization (SEO) en anglais, est la façon dont un site, une page, un article est « référencé » sur les moteurs de recherche et la façon avec laquelle il va ressortir dans les résultats organiques de ce moteur. C’est-à-dire, les résultats non-payés (on oublie les tous premiers résultats, vous savez, ceux avec la mention « annonce »). Et, soyons clair, on parle essentiellement de Google qui représente près de 90% des recherches mondiales des internautes. Et bien sûr, l’objectif est d’apparaître dans le top 5 des résultats.

Une bonne stratégie SEO c’est un travail, sur le long terme, pour être le plus visible possible dans les résultats de recherche.
Mais voilà, élaborer et mettre en œuvre une stratégie de référencement naturel c’est un chantier de longue haleine.
Quand on développe son activité, pas toujours évident de s’y consacrer soi-même ou même avec un partenaire. Question de temps, de budget et/ou de priorité !

Travailler sur une stratégie SEO n’est pas votre priorité ? Vous débutez tout juste vos démarches sur le sujet ?
Et si déjà vous optimisiez vos prochains contenus ? Ça sera déjà ça de gagné le moment venu ! Ce qui est fait, n’est plus à faire 😉 !

Alors, comment faire pour aligner ses pages et contenus web aux meilleures pratiques du référencement naturel ?

Nous aborderons dans cet article, 3 éléments clés et importants pour une optimisation de base :

Pour aller un peu plus loin, et avoir toujours ces bonnes pratiques à portée de main, nous avons créé pour vous La Check-List du Référencement Naturel. Un petit memo bien pratique pour optimiser tout vos contenus web !

La notion de mot-clé principal ou de requête cible

La première chose à faire (idéalement avant même d’avoir créé le contenu), c’est de se demander sur quel(s) mot(s)-clé(s) vous souhaitez que votre contenu apparaisse dans les résultats de recherche.
Attention, on parle de mot-clé, mais dans les faits il s’agit plutôt d’une expression, donc de plusieurs mots. En ce sens la notion de requête cible est moins trompeuse.

Celle-ci peut tout aussi bien être courte, comme, par exemple « SEO », contenir plusieurs mots, comme « référencement naturel » ou être plus longue, comme pour cet article : « référencement naturel comment faire ».

Le mot-clé idéal, doit être recherché (c’est la base 😉). Mais attention, qui dit mot ou expression très recherché, dit aussi concurrence. Bien entendu, vous n’êtes pas le seul à vouloir être visible ! Il faudra donc trouver l’équilibre entre un volume de recherche intéressant et une concurrence pas trop forte.

Cette requête cible, devra être présente à plusieurs endroits dans votre page ou article. Cela ne veut pas dire qu’il faudra « fourrer » cette expression partout non plus ! Il faut en revanche utiliser des synonymes et autres termes qui appartiennent au même champ lexical (on parle de cocon sémantique).

La structure du contenu

Un contenu bien structuré avec des titres et des sous-titres, c’est important d’abord pour vos visiteurs. L’occasion de préciser, que se sont eux qui sont la priorité absolue et que si choix il doit y avoir, c’est toujours du côté de l’utilisateur qu’on se placera.

Quand on parle d’organisation et de structure de contenu, ce qui est bien, c’est que Google aussi, aime bien ça ! Autant en profiter pour faire un strike !

faire une strike

Pour identifier les titres et les sous-titres on utilise les balises heading numérotées en fonction de leur hiérarchie : h1, h2, h3 …
C’est le même principe que les niveaux de titres sur word, ou ceux que l’on utilisait en rédaction à l’école (mais si … vous vous souvenez 😉 ).

Donc, le plan de rédaction qui pouvait se présenter comme ça :

Le titre de ma rédaction

I. Le titre de ma première partie super intéressante
   A. Le titre ma première sous-partie
        a. Le sous-titre de ma première sous-partie
        b. L’autre sous titre de ma première sous-partie
   B. Le titre ma seconde sous-partie
        a. Le sous-titre de ma seconde sous-partie
        b. L’autre sous titre de ma seconde sous-partie

II. Le titre de ma deuxième partie encore plus intéressante
   A. Le titre ma première sous-partie de ma deuxième grande partie
        a. Le sous-titre de ma première sous-partie
        b. L’autre sous titre de ma première sous-partie
   B. Le titre ma seconde sous-partie de ma deuxième grande partie
        a. Le sous-titre de ma seconde sous-partie
        b. L’autre sous titre de ma seconde sous-partie

Et bien, ce plan, en version html donnera tout simplement ça :

<h1>Le titre de ma rédaction</h1>

<h2>Le titre de ma première partie super intéressante</h2>
   <h3>Le titre ma première sous-partie</h3>
        <h4>Le sous-titre de ma première sous-partie</h4>
        <h4>L’autre sous titre de ma première sous-partie</h4>
  <h3>Le titre ma seconde sous-partie</h3>
        <h4>Le sous-titre de ma seconde sous-partie</h4>
        <h4>L’autre sous titre de ma seconde sous-partie</h4>

<h2>Le titre de ma deuxième partie encore plus intéressante</h2>
  <h3>Le titre ma première sous-partie de ma deuxième grande partie</h3>
        <h4>Le sous-titre de ma première sous-partie</h4>
        <h4>L’autre sous titre de ma première sous-partie</h4>
  <h3>Le titre ma seconde sous-partie de ma deuxième grande partie</h3>
        <h4>Le sous-titre de ma seconde sous-partie</h4>
        <h4>L’autre sous titre de ma seconde sous-partie</h4>

Bien sûr ces balises <h> ne sont pas visible du lecteur. Mais les robots des moteurs de recherche, les liront, et constateront que le contenu est bien structuré comme ils l’aiment ! Cela leur permettra d’améliorer leur compréhension de leur contenu et donc de juger de leur pertinence par rapport aux recherches des internautes.

Optimiser les images

Si vous ne voulez pas consacrer trop de temps au SEO, il y a un élément très important auquel vous devriez tout de même prêter attention : ce sont les images. Car, bien trop souvent, pas du tout optimisées, elles impactent très négativement le ranking SEO des sites.
Sans aller trop loin non plus, quelques bonnes pratiques, pas si consommatrices de temps que cela, vous permettrons d’éviter les malus Google.

1. Le format des images

Il faut éviter absolument les images en .png . Ne les garder que pour les éléments qui nécessitent obligatoirement un fond transparent (dans les faits, c’est rarement le cas).
De nouveaux formats d’images sont désormais recommandés pour une optimisation optimale. Mais si vos images sont toutes au format .jpg c’est déjà très bien !

2. La taille des images

Il est inutile d’utiliser une image immense pour la faire apparaître en tout petit sur votre site ! Utilisez une image aux dimensions auxquelles elles doivent apparaître au final, pour éviter les redimensionnements dans le code html. (On peut toutefois utiliser une image légèrement plus grande pour éviter trop de pixellisation sur les écrans de grande de taille).

3. Le poids des images

C’est souvent la que le bât blesse ! On trouve parfois des images qui font des centaines ou des milliers de Ko sur certains sites ! Il faut absolument que les éléments graphiques soient le plus léger possible. Alors, oui, il y a forcément un arbitrage à faire entre poids et qualité du rendu. Mais bien souvent, les images peuvent être largement allégées avec des impacts minimes sur le visuel.

Imagify fait partie des indispensables dans l’optimisation des images pour le web. La version gratuite est largement suffisante pour la plupart des sites ou blogs.

Si vous avez défini votre requête cible, travaillé la structure de votre contenu, et optimisé vos images, vous aurez déjà fait un bon travail d’optimisation ! Il y a encore quelques éléments que vous pouvez optimiser sans trop y passer de temps. Il serait dommage de vous arrêter en si bon chemin ! Retrouvez-les dans notre check-list à toujours avoir sous la main avant de publier un contenu web !

A très bientôt pour de nouveaux conseils et de nouvelles check-lists, parce que l’art, ça se partage ! 🤩

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